Moi, mon chien et le confinement.

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Depuis maintenant quelques semaines nous vivons une situation exceptionnelle. Les plus chanceux d’entre nous (à mon humble avis) vivent ce confinement en compagnie de leurs compagnons poilus ou non d’ailleurs. Ma session à l’université annulée, en arrêt de travail temporaire, j’ai perçu cet évènement si particulier comme une chance unique de me consacrer à ma relation avec le canidé qui partage ma vie.

Objectif : rendre Gus le plus épanoui et le plus stimulé possible. On débute en force avec parfois quelques marches chaque jour. J’aime particulièrement varier les parcours puisqu’emprunter chaque jour le même itinéraire s’avère légèrement redondant. C’est l’occasion de découvrir de nouveaux endroits dans notre petit coin de pays avec à l’honneur les petites rues oubliées et les culs de sac. En plus, l’heure et la durée de la balade ne sont jamais les mêmes. Parfois, au plus grand bonheur de Gus, il y a un temps de liberté où il peut courir, sentir et explorer comme bon lui semble. D’autres fois, on travaille l’auto-contrôle avec les chiens passants et la marche en laisse.

On perfectionne les tours déjà ou presque acquis et on en apprend même des nouveaux comme « faire le mort » et « faire un câlin », un tour qui se résume à mettre les pattes avant sur chacune de mes épaules et poser sa tête au creux de mon cou. À ma plus grande surprise, nous nous sommes prêtés aux tendances du monde canin en jouant au tictactoe (j’ai gagné) et à la cachette dans la maison (je recommande vivement d’essayer). Avec l’arrivée des beaux jours, Gus a eu la possibilité de passer ses journées entières à profiter de l’extérieur, un bol d’eau à disposition et moi jamais loin pour vérifier que tout va bien. Il apprécie énormément ses moments où il se fait dorer la pilule en somnolant, mais le summum c’est lorsque qu’il a droit à un cou de dinde gelé, une patte de canard séchée, un Kong rempli de beurre d’arachide ou un bout de bois « beurré » d’huile de coco. À la fin de la journée, avant de s’endormir, il gruge volontiers son bois de cervidé qu’il conserve précieusement dans son panier.

Pour la fête de Gus, le 15 avril, j’ai cuisiné pour lui un cupcake, que j’ai garni d’une belle couche de beurre d’arachide et agrémenté d’une bougie éteinte. La réaction de Gus a été tout sauf épique à la découverte de son « gâteau ». Puisque c’était la première fois qu’il mangeait ce genre de chose, il ne savait pas comment s’y prendre. Tout de même, cuisiner pour lui m’a permis de passer le temps et il était somme toute ravi de le manger. Également, je me suis laissé tenter par les soins naturels des coussinets de mon beau blond. Pour Gus, l’expérience s’est avérée être un échec en termes d’hydratation mais un succès en termes de découverte gustative de l’huile coco.

Pour finir, je tiens à préciser que ce texte a pour unique objectif de donner des idées aux maitres qui souhaite diversifier leurs activités avec leurs chiens. Pour être parfaitement honnête, il y a des journées où les seules sorties de Gus sont ses sorties pour ses besoins. Il y a des journées où on ne fait que relaxer et se coller. Je suis consciente que je possède un chien-tapis et qu’il n’a pas besoin ni l’envie d’être occupé à chaque instant. Ma présence permanente à la maison fait déjà en sorte qu’il est plus stimulé que la normale.

En bref, le confinement est le moment parfait pour travailler certaines habitudes de notre chien. C’est aussi un moment pour nous, les humains, de décompresser, de faire ce qu’on a envie et d’entreprendre des choses qu’on n’entreprendrait pas en temps normal, en ne se mettant pas de pression de devoir remplir le quotidien de nos chiens, qui comme nous aiment ne rien faire en notre compagnie.

On espère que vous allez bien et n’hésitez pas à nous partager vos idées d’activités !