Cauchemar avec les tiques en Nouvelle-Écosse
Il y a des histoires qu'on aimerait ne jamais avoir à raconter, et celle-ci en fait partie. Mais elle est aussi un rappel important que l'on doit redoubler de vigilance lors des sorties en nature avec nos compagnons poilus et que la prévention est la clé.
Certains d'entre vous ont suivi cette saga sur Instagram lors de notre voyage en Nouvelle-Écosse, et il est temps de vous en donner les détails.
Tout avait pourtant si bien commencé. Nous étions dans un cadre idyllique, au parc national de Kejimkujik. La randonnée s'était déroulée à merveille : Lexie, Gus, Noémie et moi profitions des paysages à couper le souffle. Cependant, comme dans les pires scénarios d'horreur, l'imprévu nous attendait au tournant.
À peine revenus à la voiture, Noémie remarque une petite bosse près des cils de Lexie : une tique. Un petit monstre bien ancré dans sa paupière. Et ce n'était que le début... En inspectant Lexie plus en détail, on en découvre une autre, sur son épaule cette fois. Une angoisse sourde commence à monter en moi. Les tiques. Ces petites créatures que l’on redoute tous en plein air. Et pourtant, on ne les avait pas vues venir. Les sentiers étaient en gravier, dégagés, sans herbes où marcher. C’était une erreur de sous-estimer la menace.
Mais le cauchemar ne faisait que commencer. De retour au chalet, c'est Gus et moi qui découvrons des tiques dans nos cheveux. Des tiques, PARTOUT. L'horreur. Aucun de nous n'était prêt à ça. Je n'avais même pas pris de pince à tiques, et pire encore, Lexie n’avait pas encore commencé son traitement pour l’été. Erreur de débutante.
Les jours qui suivirent furent marqués par une vigilance extrême. Peu à peu, notre enthousiasme pour explorer ces paysages magnifiques s'est effrité, remplacé par une vigilance incessante face aux tiques.
Le clou du spectacle ? Lors d’une nouvelle randonnée, je décide de rester en bas avec Lexie, car le sentier semble trop envahi de broussailles. Les copains montent… et redescendent avec des dizaines de tiques accrochées à leurs chaussettes et chaussures. À ce stade, c'était carrément too much.
La bataille des tiques : Lexie et moi, seules face à l'ennemi
Lexie, pauvre Lexie... Ma mission est maintenant claire : je dois retirer ces tiques. Mais le problème, c’est que Lexie a un passé difficile avec tout ce qui touche ses yeux. Petite, elle a eu de graves conjonctivites. Les vétérinaires ont dû s’y mettre à six pour lui administrer des gouttes, et depuis, elle est terrorisée à l’idée qu’on approche des trucs de ses yeux. Imaginez alors de retirer une tique bien logée au ras de ses cils… Une scène de film d’horreur où je suis à la fois la victime et l’agresseur malgré moi.
Lexie ne comprenait pas que je voulais l’aider. Sa peur prenait le dessus. Pendant des jours, elle refusait de m’approcher. Elle se cachait dans des coins improbables, refusant toute caresse, me regardant avec suspicion. Rien n’y faisait, même pas ses gâteries préférées. Mon cœur se serrait à chaque regard fuyant. J’étais devenue son cauchemar.
Et pourtant, les tiques continuaient d’apparaître. En tout, j’en ai retiré 15 de son petit corps.
Chaque fois, la même angoisse : Et si j’en manquais une ? Et si elle attrapait la maladie de Lyme ?. J'étais en mode stress post-traumatique, mes nerfs à vif, chaque sensation sur ma propre peau me faisait frémir d’horreur.
À la fin du voyage, j’étais épuisée, paranoïaque, et le pire, c’était de voir Lexie si méfiante, si loin de moi, juste avant un mois de séparation pour mes vacances sans elle.
La bonne nouvelle ? Ce mois de séparation lui a fait du bien. À notre retour, les choses n'étaient pas encore parfaites, mais avec du temps et de la patience, notre complicité est revenue. Deux mois plus tard, Lexie et moi étions de nouveau soudées, mais je reste vigilante. Les tiques, elles, ne sont jamais loin, et elles ont marqué notre aventure à jamais.
Une leçon apprise ? Ne jamais sous-estimer la menace invisible des tiques. Depuis, je ne pars plus en voyage sans ma pince à tiques et, surtout, sans le traitement préventif. Je me suis procuré K9 Advantix® II d'Elanco chez Mondou et je ne prends plus aucun risque. J'ai même activé la livraison automatique pour ne jamais être en retard sur ses traitements, en plus d'économiser un 5% sur toutes mes commandes!
5 trucs et astuces pour éviter les tiques
Utilisez un traitement préventif : Comme K9 Advantix® II d'Elanco, disponible chez Mondou, pour protéger votre chien des tiques et autres parasites.
Il est conseillé d'utiliser un traitement préventif tout au long de l'année. Les puces et tiques sont actives dès que les températures s'élèvent à 4 degrés dehors, mais leurs œufs et larves peuvent tout de même survivre dans nos logements chauffés.
Il s’agit d’un traitement topique qui agit au contact de la peau. Les puces et tiques n'ont donc pas besoin de piquer pour que le produit fasse effet.
Inspectez régulièrement votre chien : Après chaque balade, même sur des sentiers dégagés, passez votre main dans son pelage et vérifiez les zones à risques (oreilles, cous, pattes).
Évitez les hautes herbes : Les tiques se cachent souvent dans les herbes hautes et les broussailles. Préférez les sentiers bien entretenus.
Portez des vêtements clairs : Les tiques sont plus faciles à repérer sur des vêtements de couleur claire. Pensez également à rentrer vos pantalons dans vos chaussettes pour éviter qu’elles ne grimpent sur vos jambes.
Ayez toujours une pince à tiques à portée de main : Ne partez jamais en randonnée sans une pince à tiques. Cela peut éviter bien des complications si vous en découvrez une sur votre chien (ou sur vous-même).
Soyez vigilant, protégez vos compagnons, et surtout, profitez de la nature en toute sécurité !
Ressources utiles
Pour en savoir plus sur la prévention des tiques et mieux protéger votre chien lors de vos aventures en plein air, voici quelques ressources utiles :
Documentation du Gouvernement du Québec (Identifier, retirer, se protéger) -> Le lien ici
Documentation du Gouvernement du Canada -> Le lien ici
Tous savoir sur la maladie de Lyme -> Le lien ici
Maladies transmises par les tiques -> Le lien ici
Tout sur les tiques -> Le lien ici
Carte interactive : Signaler, déclarer des tiques -> Le lien ici
Cet article est présenté en collaboration avec Mondou.