[BSL, Pohénégamook] Chalet avec vue sur le lac
Escapade de 5 jours à Pohénégamook dans le Bas Saint-Laurent.
Ma fête c’est à Pâques. Pâques c’est en avril. Avril = température laide partout. Nous avons donc décidé de partir à l’aventure, histoire de souligner ces 2 fêtes. À Montréal, il n’y avait plus de neige. Dans le Bas St-Laurent, il en restait 3 pieds partout.
Quand on part en escapade, on ne peut jamais prévoir la météo. Finalement, pendant cette longue fin de semaine, on a eu de la pluie et des températures fraîches : quoi de pire que de devoir porter son manteau d’hiver pendant qu’il mouille. En gros, on a fait plein d’endroits avec beaucoup d’espoir, mais la majorité nous ont été inaccessibles ! On calait beaucoup trop, et les chiens aussi. Une fine couche de glace recouvrait la neige, créant des lames pour les coussins de pattes de chiens. Disons que cette fois, on a passé du temps au chalet et fait plein de stationnement d’endroits acceptant les chiens !
Endroits permis près de Pohénégamook
Jour 1
En route vers une destination que peu de gens connaissent : Pohénégamook. Certains on peut-être déjà entendu parlé de l’endroit car on y retrouve une grosse base de plein air avec une plage, des partys, des jeux gonflables sur une lac ! Par contre, les chiens ne sont pas admis.
En route, on décide donc de faire un arrêt au domaine de Gaspé. Vous pourrez lire l’article, mais on doit vous dire qu’on a été grandement déçues de l’endroit. On revient vite dans la voiture, pour se rendre à la halte, histoire de terminer nos cafés achetés en route.
La route a été super longue parce que Roxy est un petit paquet de nerfs en voiture. On a du arrêter à Québec à l’animalerie pour y acheter des goûtes calmantes. Elles semblent avoir fait un effet, suffisamment pour pouvoir se rendre à Pohénégamook sans tracas.
Mais c’est où ça cette ville au si long nom ? C’est environ à la hauteur de Rivière-du-loup sur la 20, et tu entres pour 30 minutes de route dans les terres. La ville se situe tout près des douanes américaines et du Nouveau-Brunswick. Il y a même une douanes américaines dans la ville !
En arrivant au AirBnB, une maison en vente.. on se fait un festin steak-frites-salade. Un délice.
Jour 2 - Pohénégamook
Matin de Pâques, on fait un brunch de plein de petits trucs. On se fait une fin de semaine thématique IKEA. Je suis allée faire les courses au IKEA de Boucherville avant de partir. J’y ai acheté tout ce qu’il y avait ! Ce matin-là, on teste les gaufres en cœur, les petites quiches et le moût de poires. Tout a été délicieux !
On part se promener dans la ville. On remarque qu’elle est divisée en plusieurs petit regroupement de maisons. On va à l’épicerie, achetons des bières locales. Dans la ville, il y a une brasserie. Par contre, on ne peut pas y acheter leur bière et les chiens ne sont pas permis. Si vous voulez les goûter, elles se retrouvent à l’épicerie.
Nous sommes ensuite allées au sentier des 3 frontières, où les frontières se rejoignent toutes. Comme on calait trop dans la neige, Stéphanie est partie avec Roxy, comme elles sont les 2 plus légères. Elles sont revenues après 10 minutes en panique : elles ont fait un face-à-face avec des coyotes ! On pense que le sentier doit être vraiment très cool en été, puisqu’on a accès à un super lac.
On retourne dans la ville pour découvrir le petit sentier de la frontière qui part du poste de douane jusqu’au lac. On fait face au superbe lac, avec des petits oiseaux qui sont clairement arrivés trop tôt aussi ! Finalement, on rentre au chalet pour profiter de la soirée autour d’un feu. On jase, écoutons des films ; la journée était froide et humide mais on espère mieux pour demain !
Jour 3 - La Pocatière
En route vers nos activités du jour à La Pocatière. Nous trouvons par hasard un accès à la route verte, qui passe derrière le centre de tourisme de Kamouraska en construction. On fait un petit bout, le sol est sans neige, on jouit. Enfin on peut marcher sans renfoncer ! On profite de la piste cyclo-pédestre pour se balader un bon moment. Le vent est glacial et lorsque nous ne sentons plus nos cuisses, on rebrousse chemin. Ça doit être magnifique en été.
La montagne du collège est un autre échec de notre visite. Nous ne trouvons pas de stationnement valide. À 2 voitures, on est moins subtile et si on devait se faire remorquer… les 2… on serait pris en maudit avec les 3 chiens ! On ne tente pas notre chance (car on sait comment elle n’est pas de notre bord!) et on essai de trouver une autre entrée. En surfant sur les z’internets, certains disent qu’une autre entrée est accessible via un quartier résidentiel. Comme des voleurs, on avance lentement devant les maisons, semblant chercher quelque chose. Après quelques regards inquiets de certains citoyens, on décide de laisser tomber le projet. On finit donc dans la section de la ferme et du jardin, en plein mois d’avril. Je peux vous garantir qu’il n’y avait pas grand aménagement fleural.
Nous nous dirigeons vers notre dernière destination. En chemin, on croise une halte avec une grande tour. Les filles y montent et admire la vue d’en haut. L’été, cette halte est également un casse-croûte ainsi qu’une aire de jeux pour enfants ! On y retrouve également un petit sentier.
Enchantée par cette petite trouvaille, on poursuit vers la seigneurie des Aulnaies. Une autre belle découverte. On a pu, malgré la neige au mollet, y marcher. On s’est convaincues qu’il fallait au moins en faire une au complet ! La neige dans les bottes, on parcourt le sentier facile et superbe de l’endroit. Pinède, bâtiment historique, bord de l’eau, petit pont. Ça doit être incroyable à l’automne !
Le plus fun aura été le souper thématique IKEA : boulette, galette de patate, craquelins, bonbons ! Tout était un délice.
Jour 4 - Rivière-du-Loup
Notre journée la plus sportive de toutes. On a presque pu marcher partout !
D’abord, on devait se rendre au sentier des Passeraux. On avance dans un chemin semi-déneigé et je deviens stressée à l’idée de rester prise. Au moins, je sais que les autres me suivent avec un véhicule plus performant. Le sentier semble bien beau, mais c’est impossible pour nous d’y circuler à cause de la neige-glace semi-molle, semi-croquante. On cancelle et retournons sur la route. Justement, nous croisons à ce moment une entrée pour la route verte. On laisse la voiture sur le bord et allons y marcher. Comme la veille, le chemin est dégagé et nous pouvons y marcher un bon moment. Le vent n’est pas trop intense et ça nous réconcilie avec le météo poche.
On traverse l’autoroute pour se rendre au centre-ville de Rivière-du-loup où se trouve les chutes. On pourra s’y balader un peu, mais une partie est inondée (évidemment!). On peut quand même se promener un peu, et même se perdre ! C’est certain qu’en été, les vergers, les chutes et les sentiers ombragés font de cet endroit un must ! Après notre balade, nous allons évidemment dans une petite épicerie nous chercher des bières locales. On prend quelques fromages en crottes à tester aussi !
Nous allons déguster le tout au parc de la pointe. Semblerait que c’est le plus bel endroit pour admirer les couchés de soleil. Nuages, temps gris, nous n’aurons pas droit à un spectacle de mère nature mais nous en profitons quand même pour nous y balader un peu. L’endroit droit être charmant lors des jours dégagés d’été !
Finalement, nous aurons marché pas mal durant cette journée. On apprécie le confort du chalet et le feu qui crépite dans le foyer. Pantoufle en fantex aux pieds, on écoute un bon film.
Jour 5
Évidemment, le jour de notre départ, le soleil sort. On rapporte nos restants de nourriture, qu’on dégustera à la halte du Quai avant notre randonnée. Au fin fond d’un rang, on se ramasse au sentier de Sainte-Louise. Stéphanie et moi se stationnons et attendons Alexandra et Shenxi. Entre temps, des gens nous arrête pour nous demander leur chemin. Clairement, on ne peut pas les aider !
Le sentier de Sainte-Louise est un peu plus fondu. Se faisant, on peut y marcher un peu. Tout au long, Monsieur Watson avait un peu le caca-mou. Finalement, il a eu la diarrhée sur ma botte. Le genre d’histoire qui ne peut arriver qu’à moi! Semblerait que la vue est pas pire, mais Guidoune et moi n’avons pu nous y aventurer.
En été, un comptoir de nourriture est disponible à la Halte du bon dieu. On l’a nomme ainsi car on y retrouve la café du bon dieu. En fait, il y a une petite plage et un mini sentier derrière l’église, une magnifique vue et, en haute saison, un camion de bouffe de rue !
On quitte notre misère, en sacrant que la météo n’ait pas été de notre bord. On est quand même contente de nos aventures et surtout, du temps qu’on a pu prendre pour se reposer. Ça nous donne envie de revenir quand le temps sera plus clément. On sait aussi que la météo à Montréal et celle dans le Bas St-Laurent, c’est pas pentoute la même affaire et qu’on devra être mieux préparé la prochaine fois.
