[Estrie, Windsor] Poudrière de Windsor
Bon à savoir
Adresse - 342 SAINT GEORGES, Windsor, QC J1S 2Z5
Chiens acceptés en laisse
Prix - Dons suggérés
Longueur - 12 km
Difficulté - Facile/Intermédiaire
Période d’accès - Toute l’année
Notre visite en octobre 2019
Un endroit charmant à découvrir. Il me semble avoir entendu le nom de La poudrière de Windsor a plusieurs reprises dans ma vie, mais je n’y étais jamais allée. Nous voilà donc, Guidoune et moi, prêtes pour l’aventure.
En arrivant sur place, nous recevons un accueil plus que sympathique : ça l’air d’un endroit familial ! La mère derrière le comptoir, la fille qui flatte le chien ; tout le monde est de bonne humeur.
On laisse des sous dans la boîte de dons puis on me fourni une carte des sentiers. Les sentiers justement, qu’en sont-ils ? Je dirais que c’est divisé en 2 sections : le sentier d’interprétation et le sentier sauvage.
Le sentier d’interprétation est très familial. J’ai l’impression que les gens viennent pour s’y balader. Quelques kilomètres sur un sentier en gravier. On y a d’ailleurs croisé plusieurs poussettes. Chapeau à ces parents qui ont trimbalé les carrosses dans les pentes ; tout un sport, car bien que les sentiers soient larges et super biens entretenus, il y a quand même plusieurs petites pentes.
Nous avons plutôt opté pour le sentier sauvage. Je n’ai croisé personne, pas un chat pendant toute ma balade. Attention, car la section la plus loin dans le sentier se retrouve sur un terrain de chasse. Le port du dossard est alors conseillé. Pour ma part, j’ai bifurqué juste avant.
Le sentier est assez facile. Il y a une côte et c’est pas mal ça. On croise plusieurs racines, des tronçons plus marécageux, des bouts sous les pylônes, des moments près de l’eau. C’est super. On avait la paix.
Le sentier est assez bien balisés et il y a en qu’un seul. Il suffit donc de le suivre (en hiver avec la neige, à voir si c’est aussi évident !). On s’est repérées avec les tables de pique-niques. A la deuxième table de pique-nique, on tourne à droite pour revenir vers la poudrière. Alors, on retrouve de plus en plus d’indication pour retrouver son chemin.
Les chiens sont permis dans le musée, et également pour se rendre aux salles de bain à l’intérieur (un gros plus quand tu es seule !).
Somme toute, nous avons adoré notre balade là-bas. Un lieu historique parfait pour les familles, un endroit de balade plus sportif également. À visiter !
Un peu d’histoire
« Le site du patrimoine de La Poudrière présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique. Ce site témoigne de l'histoire de la fabrication de la poudre noire. L'usine de Windsor est construite dans la foulée de la Guerre civile américaine (1861-1865) pour répondre aux besoins croissants en explosifs des États-Unis. Elle est érigée en bordure de la rivière Watopeka, qui présente une dénivellation et un débit importants. De plus, la présence d'une ligne de chemin de fer reliant la région de Sherbrooke à la Nouvelle-Angleterre facilite l'importation des matières premières entrant dans la fabrication de la poudre noire, tels le salpêtre et le soufre, de même que l'expédition du produit fini vers les États-Unis. Outre son usage militaire pendant le conflit américain, la poudre noire possède de nombreuses autres utilités, tant sur le marché canadien qu'américain. Elle sert notamment dans l'exploitation des mines, pour la construction de routes et de chemins de fer, pour la chasse ainsi que pour défaire les embâcles. Dès 1873, l'usine de Windsor compte parmi les premières au Canada à fabriquer du « Dualin », un puissant explosif à base de nitroglycérine. En activité de 1864 à 1922, elle est la plus ancienne poudrière au Québec.
Le site présente aussi un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. Construit en 1890, l'ancien atelier de menuiserie est représentatif de l'architecture industrielle de la fin du XIXe siècle. Elle adopte habituellement un style rationaliste caractérisé par des charpentes métalliques, de la maçonnerie en brique ainsi que des toitures plates ou à versants droits. L'ancien atelier de menuiserie illustre son appartenance à ce type notamment par sa maçonnerie en brique, son toit à deux versants de faible pente et son dépouillement. En 2002, l'édifice est recyclé en pavillon d'accueil du parc Watopeka.
Le site présente également un intérêt patrimonial pour sa valeur archéologique. Il est associé à un site archéologique connu. Il comprend plusieurs vestiges qui attestent l'occupation industrielle passée. En effet, des murs d'anciens bâtiments, des fondations, des caves, des voûtes, un entrepôt et un four, entre autres, caractérisent le site. Ils témoignent de l'ampleur de l'ancien complexe industriel qui compte jusqu'à 56 bâtiments en 1918. »
Article non commandité. Laisse retirée pour les photos uniquement.