[Laurentides, Oka] SÉPAQ Oka
Bon à savoir
Adresse - 2020 Chemin d'Oka, Oka, QC J0N 1E0
Chiens acceptés en laisse dans certains sentiers seulement
Prix - 8,75 $/adulte, gratuit en bas de 17 ans.
Longueur - 11 km
Difficulté - Facile/Intermédiaire
Stationnement - Sur place
Période d’accès - Toute l’année
Notre visite en avril 2021
Un paysage tout beau tout brun, digne d’un printemps chaud. C’est par une journée annoncée à 20 degrés en avril, que nous avons décidé de nous rendre au Calvaire d’Oka. Nous sommes arrivées au petit matin ; et quelle chance d’être arrivée tôt. Lors de notre retour au stationnement, celui-ci était plein à craquer !
Le sentier est assez facile. Il était en majorité sec. Il faut respecter un certain sens depuis le début du COVID afin de limiter de croiser des gens. La distanciation peut être difficile au sommet puisque l’espace est limité. Penser à prendre un masque si vous voulez chiller tout en haut !
Un peu d’histoire
« Les Sulpiciens furent les propriétaires d'une grande partie du territoire du parc actuel. Ils en firent l'exploitation agricole et forestière. En 1962, le gouvernement québécois leur acheta un petit territoire de 1,6 km2 pour en faire la Réserve de chasse et de pêche de Deux-Montagnes, qui fut nommé « parc provincial d'Oka » un an plus tard et « parc Paul-Sauvé » en 1968. Les infrastructures du camping, de la plage, des routes et de l'usine d'épuration furent construites pour l'Expo 67.
En 1974, la demande pour les activités de plein air fut très forte. Le gouvernement québécois acquit quelques terres, dont la colline du Calvaire, portant la superficie du parc à 23,7 km2. Ce territoire, renommé « parc de récréation d'Oka », reçut son statut de parc de récréation en 1990 ainsi que sa nouvelle vocation d'assurer la protection du milieu tout en favorisant la pratique d'activités récréatives de plein air. Depuis 2001, le parc est classé au rang de parc national, titre octroyé selon l'Union mondiale pour la conservation de la nature à une aire protégée gérée principalement dans le but de protéger les écosystèmes. »
Notre visite en octobre 2019
Parmis les premières SÉPAQ a avoir accepté les chiens lors du projet pilote ; nous n’étions encore jamais allées ! On se prépare, Guidoune et moi, a braver ce sentier intermédiaire et difficile de la montagne du Calvaire. En plus, on s’y rend lors de la journée de la pomme, beaucoup de plaisir en vue.
On se trompe d’abord d’acceuil. Je paie l’entrée du côté de la plage, où les chiens ne peuvent pas aller. Je rebrousse chemin pour me rendre à l’entrée du Calvaire, qui se trouve du côté Nord de la route. Le stationnement est presque plein ! On commence l’ascension par la gauche. Tout doucement, on monte tranquillement la montagne. Il y a tellement de gens qu’on ne peut pas vraiment dépasser les marcheurs en avant de soi. On prend donc le rythme de ceux-ci. Je prends le temps de regarder dans chaque petit édicule où on retrouve des scènes religieuses. Finalement, le sentier n’est pas vraiment intermédiaire… plutôt facile avec du faux plat jusqu’en haut. On fait face à un moment seulement à une côte avec des cailloux instables.
Finalement, j’apperçois l’église (?) blanche du sommet. Comme c’est la fête de la pomme, on y retrouve des pommes et du fromage d’Oka à notre disposition. Guidoune tête un peu les employés afin d’avoir son morceau, ce qu’elle obtiendra en peu de temps.
Au sommet, il y a beaucoup de gens. Tous les bancs sont pris, il y a beaucoup de chiens et d’enfants qui courent. On ne restera pas longtemps !
Je m’informe auprès d’une très gentille employé pour la suite de ma balade. Je pensais faire la bouche du sentier Le sommet. Elle m’explique qu’il se nomme ainsi, mais qu’on n’y retrouve aucun point de vue. Je me dégonfle et préfère quitter. Guidoune commençait à se fatiguer de toute manière !
Sur la chemin du retour, nous sommes allées vers le sentier du sommet, pour bifurquer ensuite vers le stationnement. Tout allait bien, jusqu’à ce que je fasse face à des embranchements pas clairs. Un couple de touriste avec une mère semblaient également se questionné. J’ai donc fait semblant de prendre Guidoune en photo afin d’écouter leur raisonnement. Je les trouve perspicaces et décide de les suivre. Nous tombons alors sur une autre fourche. Cette fois, je ne me suis pas certaine de leur choix et reste figée là. Alors, un autre couple passe et nous échangeons nos chemins. Je leur indique d’où je viens, et eux de-même. Je suis leur recommandation. Par chance, ils avaient raison. Je me demande si les touristes que je suivais avant se sont perdus longtemps avant de retrouver leur chemin !
Aucune poubelle tout le long du sentier, des toilettes prés du stationnement. Le chemin de gauche qui monte au Calvaire est bien indiqué. Celui des sentiers du Sommet ou de la sortie vers l’Ouest le sont vraiment moins. Ces sentiers sont d’ailleurs beaucoup plus denivelés.
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