Bon à savoir

Adresse –1712 Chemin Régimbald, Saint-Donat-de-Montcalm, QC J0T 2C0

Chiens acceptés en laisse seulement

Prix – Gratuit

Longueur - 6,5 km

Durée – 3h30

Type de sentiers - Boucle

Difficulté – Intermédiaire

m'y rendre

Carte des sentiers

Notre visite en juin 2019

Un endroit que j’adore fréquenter. J’y vais souvent car, je dois l’avouer, c’est un de mes endroits favoris : assez long pour en valoir le déplacement, gratuit, avec de beaux arrêts scéniques et un point de vue sur la région.

Pour la première fois en juin 2019, j’ai pu me rendre au sommet. En 3h30 de marche, j’ai complété la boucle de 6.5 km en sens anti-horaire. Je te conseille vraiment de prendre le long chemin, plutôt que de vouloir aller le plus vite au sommet. La section directe est très ordinaire et plus difficile, tandis que le chemin long est agréable et magnifique.

Quelques trucs à savoir : Le réseau n’est pas toujours accessible. Pensez à avertir quelqu’un de votre départ. Il y a pas mal de mouches, et il faut prévoir du chasse-moustiques. Lors de notre visite, les sentiers étaient souvent inondés. Avoir des chaussures et des bas de rechange dans la voiture est un must. Finalement, apporter de l’eau car il n’y en a pas sur place.

Sentier du Refuge du Grand Duc (4.1km)

MON BOUT DE SENTIER PRÉFÉRÉ. Lorsque tu arrives au sentier, tu prend vers la droite. Tu peux suivre le sentier de raquettes ou de ski de fond. Tu marches un peu, passe l’affiche pour Le détour qui en vaut la peine (et ce détour, en vaut vraiment la peine). Tu continues, arrives dans une clairière. J’y découvre une magnifique chute vraiment très belle. Ça donne envie d’y faire saucette.

Attention, le sentier est vraiment boueux et très encombré. Je ne pourrais dire que le sentier est dénivelé mais il est très technique par rapport à tout ce qu’on y retrouve : branche, eau, racines, roche, ponts plus ou moins solides. À plusieurs endroits le sentier est inondé. Les gens ont laissé des billots de bois pour ne pas s’enfoncer. Les billots sont parfois pourris et j’ai subit la bouette jusqu’aux chevilles à plusieurs reprises. Disons que lorsque je suis revenue à mon auto, j’ai vidé l’eau brune de mes bottes, mes orteils étaient fripées. À certains endroits, on peut remarquer que de nouvelles passerelles ont récemment été fabriqué. Autrement, les ponts et passerelles sont dans un piètre état.

Se rendre jusqu’au refuge prend environ 1h30. Ensuite, il reste 1h de marche pour se rendre au sommet. Je trouve que la plus belle partie du sentier est celle entre le stationnement et le refuge. Après c’est assez similaire mais ça reste agréable.

Section du Point de vue (0.3km)

Lorsque tu arrives-là, tu tombes face-à-face avec des affiches indiquant un sentier abrupte et dangereux. Sérieusement, ce n’est vraiment pas si pire. Le sentier serpente la forêt de conifères pour acceder facilement au top en une dizaine de minutes maximum. Le sol est fait d’aiguilles et est sec. J’ai adoré cette partie que je n’avais jamais exploré auparavant. La vue au sommet est magnifique. Au sommet, on a été attaqué de mouches et ça nous a laissé amère de ne pas pouvoir profiter de la vue plus longtemps.

Section du sentier Cap de la Fée (2km)

Cette section est la plus décevante à mon avis. Le 2km est une pente constante. Le paysage est plus qu’ordinaire avec des sentiers larges qui longent une érablière en démarrage. Ils étaient secs, mais très moches.

Le début du sentier est assez à pique sur des grosses roches. Il y a quelques bancs plus loin dans le sentier. Je te conseille vraiment de descendre par-là plutôt que d’y monter. Ç’est plus facile et plus beau de faire le sentier dans le sens anti-horaire, promis promis.

Notre visite en février 2019

Un beau jour d’hiver, on part pour Saint-Donat. Un beau soleil s’est transformé en neige pendant l’heure de route pour s’y rendre. Il y avait eu quelques centimètres d’accumulation également la veille. On ne savait pas dans quel était allait être les sentiers. On se dit qu’on passera par le chemin facile, en faisant la grande boucle vers le refuge du Grand Duc. Le sentier est dur et facile à marcher. Il faut cependant rester dans les sentiers auquel cas, tu renfonces jusqu’aux cuisses. On est en bottes, les raquettes sur le dos. On peut marcher à un bon rythme.

On se rend jusqu’au refuge, qui prend environ 3 km. Rendu là, la tempête est plus intense, pas mal de neige tombe. Personne n’était passé depuis longtemps sur ce tronçon du sentier. J’enfile mes raquettes et débute l’ascension du cap. Guidoune ne suit pas, il y a trop de neige. Ses pattes arrières ne suivront pas jusqu’en haut. En plus, comme il y a eu du verglas peu de temps avant, la neige est glacée et ça fait comme des couteaux pour ses coussins. J’essaie de la laisser derrière moi pour qu’elle marche dans les pas de raquettes. Quand je lui dit de continuer, elle vire de bord. Quand je l’a motive à avancer, elle retourne en arrière. Je comprends vite son message. Il nous restait 1.5 km pour arriver au sommet, mais ce ne sera pas possible. On rebrousser chemin, et partons. On fait un bref arrêt au refuge. On peut le louer pour la nuit, ou seulement y faire un arrêt pipi et s’y réchauffer. Au retour, on croise 2 groupes de marcheurs : un couple et une famille de français en roadtrip. On les laisse passer, je tombe dans un faussé jusqu’à la taille. Je roule jusqu’au sentier, j’ai honte, ils ne comprennent pas mon accent. Le malaise est très intense et j’ai froid. On marche vite jusqu’à l’auto. On reviendra certainement pour aller, cette fois, jusqu’au sommet ! Les raquettes sont de mises, apporte de l’eau aussi, car il n’y en a pas.