[Estrie, Bury] Ferme Florale Libella

Bon à savoir

Adresse - 894 QC-214, Bury, QC J0B 1J0

Chiens acceptés en laisse uniquement

Stationnement - Sur place

Période d’accès - Jusqu’au premier gel

Site internet

Le jardin

On y retrouve une cinquantaine de variétés de fleurs : tournesols, dahlias, cosmos, mufliers, zinnias, pavots, fleurs sauvages. Elles sont dispersées en rangés et dans des bacs un peu surélevés.

Toutes sortes d’espèces mais aussi de différentes tailles. On a tout ce qu’il nous faut pour agencer un bouquet complet.

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L’activité

En arrivant, tu choisis le type de récolte - bol, verre ou chaudière. On te remet alors des cisailles pour que tu puisses aller dans les fleurs choisir celles qui t’inspirent. Un petit cours rapido-presto sur comment couper les fleurs et c’est parti.

Après avoir cueillit tes fleurs, tu peux te rendre à la station de création du bouquet où tu auras le temps et l’espace pour retirer les feuilles, agencer tes fleurs et attacher le tout. Ils peuvent t’aider si jamais tu as des questions ou tu as besoin d’inspiration.

On peut également se promener dans le sentier de 2 km en gazon qui se retrouve au bout du terrain.

Le coût

Remplir un grand verre compostable (grandeur très-grand café McDo-Tim), c’est 20$. Tu peux le remplir tant et aussi longtemps que des tiges entrent dans le verre. Il y a aussi une option de petits contenants pour les fleurs comestibles et un sceau pour une soixantaine de dollars.

Les enfants de moins de 12 ans peuvent cueillir un bouquet gratuitement en plus de celui que les parents paient.

L’horaire

Les fleurs ne sont pas prêtes toutes en même temps. Il faut vérifier sur leur page Facebook afin de savoir s’ils sont ouverts. Par contre, le site ferme dès le premier gel.

L’histoire

Le jardin est ouvert depuis 3 ans.

Ici-bas, un copier-coller d’un article de la Tribune en entrevue avec Charlène Audrey Chouinard, la propriétaire.

« J’ai perdu mon conjoint en 2012, ma mère, mon père, j’ai eu le cancer… C’était de 2010 à 2013 et je vois que je ne peux absolument plus gérer le stress. Alors j’aime mieux travailler très, très fort physiquement. J’étais là dans les débuts de Bleu Lavande. J’aurais vraiment voulu faire de l’autocueillette. La lavande ici elle va être en autocueillette. Il y a d’autres endroits qui ne le permettent et c’est bien correct, il y en a pour tous les goûts, mais moi ce que je veux c’est faire ce que j’aurais voulu faire et je veux faire découvrir. Je veux que les gens retournent à la nature »

« C’est vraiment difficile de compétitionner avec les bouquets qui sont importés parce qu’ils sont vraiment moins chers et nous autres on ne peut pas faire ça. On travaille vraiment, vraiment fort. Je ne peux pas laisser mes fleurs à un prix dérisoire »,

« Je ne veux pas que ce soit une place : ah, ne touche pas ! Ne touche pas, je ne veux pas. C’est pour ça que j’ai arrangé ça en abondance. Oui, ça arrive que les gens les accrochent les fleurs, elles vont casser, elles vont tomber, s’il reste une feuille après la branche, ça repousse ! ».

« Je suis membre de Régénération Canada. Alors je milite pour les sols vivants. Alors on ne fait aucun labour, on herse sur le dessus les mauvaises herbes, mais on ne va jamais tourner la terre. Alors on construit le sol. On va travailler trois fois plus que les autres, on va étouffer les mauvaises herbes avec des cartons, des papiers kraft ou du papier journal et après ça on rajoute des couches de compost et de terre à jardin et après ça on met du paillis ».

« On fait tous les efforts possibles pour ne pas mettre de pesticides, alors si moi je suis pris avoir un insecte je l’enlève manuellement. Là, on se croise les doigts, il n’y a pas de scarabées japonais encore. On entraîne les poules, je les attire avec des graines de tournesol et on les fait venir et elles se promènent dans les rangées et elles mangent les insectes »  [ Source ]

Notre expérience en septembre 2021

On ne savait pas vraiment à quoi s’attendre avant d’arriver à la ferme. Il faut savoir que je l’ai découverte en zieutant les noms d’entreprises sur ma route via Google Maps ; je ne savais rien de l’endroit et ma technique de recherche était assez inusitée.

William ne semblait pas trop heureux à l’idée daller cueillir des fleurs. Finalement, c’est lui qui voulait les choisir dans les champs et qui faisait un petit photoshoot en secret dans l’auto au retour.

On a découvert un endroit charmant et sans complexe. On arrive dans un petit champs assez grand pour explorer plusieurs variétés mais assez mignon pour ne pas se sentir dans un lieu commercial. On dirait que tu vas cueillir chez ta voisine. Les poules sont en liberté, leur chien t’apporte des objets à lui lancer. On jase, on cueille, c’est facile.

On est ensuite parti marcher dans les sentiers. Leur chien nous a gentiment accompagner et nous avons pu suivre notre guide. Les chiens ont joués un peu.

On a adoré notre expérience. Les gens que nous avons croisé étaient passionnés. Les enfants qui courent autour, le chien qui nous rejoint, les poules qui niaisent ; on avait l’impression qu’on était vraiment les bienvenue. Un endroit simple à visiter certainement !