[Lanaudière, Saint-Émilie-de-l'Énergie] Sentier National secteur Matawinie
Bon à savoir
Adresse – Chemin du 4 Rang, Sainte-Émélie-de-l'Énergie, QC J0K 2K0
Chiens acceptés en laisse
Difficulté – Intermédiaire
Longueur – 19 km
Prix – Gratuit
Notre visite en mars 2025
Lanaudière regorge de magnifiques sentiers de randonnée, et le Sentier National en Matawinie fait partie des incontournables pour les amateurs de plein air. Situé à Saint-Émélie-de-l’Énergie, ce sentier promet de superbes paysages, des forêts denses et des points de vue spectaculaires. Du moins... quand la météo est de notre côté !
Cette année encore, notre tentative de randonner dans le secteur Matawinie a tourné au fiasco. Pourtant, on était motivées : sac sur le dos, café à préparer, et bien sûr, notre fidèle Lexie prête à explorer. Mais la pluie ne nous a pas laissé de répit. Dès notre arrivée au stationnement, le sol détrempé et les averses incessantes nous ont fait hésiter.
On a quand même voulu y croire et on s’est lancées sur le sentier, espérant que la météo se calme. Malheureusement, le sol était devenu une véritable patinoire, rendant la marche dangeureuse. Plus on avançait, plus l’eau s’infiltrait partout : dans les bottes, sous les vêtements de pluie, jusque dans le moral.
Finalement, on a pris une sage décision : rebrousser chemin et se réfugier dans l’abri à trois côtés, situé à seulement 200 mètres du stationnement. Un petit repli stratégique pour éviter la catastrophe. Assises là, à écouter la pluie tomber en buvant un café chaud, on s’est dit que ce serait pour une prochaine fois.
Malgré ce raté, le Sentier National en Matawinie reste un lieu à explorer, surtout avec son chien ! Par temps sec, il offre une randonnée magnifique et accessible, avec plusieurs points de vue intéressants et une nature sauvage préservée. On reviendra, c’est certain, mais avec une météo plus clémente cette fois !
Moral de l’histoire : toujours vérifier la météo avant de partir en rando... et avoir un plan B pour ne pas finir trempés jusqu’aux os !
Notre visite en novembre 2018
Il pleut. Je regarde Guidoune et je me dis que je ne peux la décevoir, nous ne resterons pas à l’intérieur toute la journée. On annonce de la pluie verglaçante. Météo Menteur m’indique qu’il y aura de la neige à Sainte-Émélie-de-l’Énergie. Au pire, même si la route est mouillée, nous serons heureuses dans les bois. Mensonges.
On sort dehors, l’entrée est en glace. Guidoune et moi tombons, ça part mal. On croise ensuite une voiture qui a fait des tonneaux. Il ne semblait pas y avoir d’humains dedans, mais on appelle les urgences. On continue la route. Il pleut.
On arrive sur place, le stationnement est enneigé. D’un élan, on s’avance dedans, puis la voiture est freinée par la neige. On se dit qu’on s’en sortira au retour. Étonnamment, par un dimanche matin de pluie, il y avait trois voitures à 8 h. On commence notre ascension. Le début va bien. Ce sont de petites vallées faciles à marcher. La neige imbibée nous permet de ne pas trop caler.
Par contre, la pluie est un irritant majeur ; malgré que j’aie apporté des vêtements de rechange et que je porte plusieurs couches de cachemire, nos cheveux et bottes se trempent, et je chiale.
Le chemin est assez facile jusqu’à environ 1,5 km. Ensuite, il y a un serpentin qui monte rapidement. On s’essouffle et on y monte avec précaution. Rendue en haut, on m’annonce le premier point de vue (celui du sentier jaune sur la carte). Nous y allons. À cause de la brume, rien à l’horizon. On voit à peine les arbres à quelques mètres. Je suis déçue de ne pas être récompensée par un magnifique paysage d’hiver. Je suis trempée. On rebrousse chemin.
La descente dans la slush est plus facile pour le cardio, mais moins pour le reste. On a glissé plusieurs fois, se mouillant les fesses et les mitaines. On a failli prendre le ruisseau à plusieurs reprises aussi. Ça nous aura pris 1 h 45 aller-retour.
Les branches couvertes de verglas, les sentiers blancs immaculés, le brouillard : c’était un paysage très Noël. De retour à la voiture, Guidoune me boude d’être déjà de retour. Son petit toupet mouillé s’endort malgré tout. La vieillesse aura raison d’elle.
Finalement, l’auto sort avec merveille. Nous ne resterons pas prises cette fois. Au retour, on roule à 60 km/h dans un chemin limité à 100. On croise une autre voiture à l’envers dans le fossé, avec trois ambulances. L’autre signalée avant était partie.
Somme toute, on sèche tranquillement en buvant du chocolat chaud et on est quand même contentes d’être sorties aujourd’hui. Disons qu’on a été chanceuses sur la route !
Sur place, pas de toilettes, une seule poubelle en bas près du stationnement, aucun accès à de l’eau. Par contre, il y a une rivière qui passe au début… si tu as des machins pour rendre potable l’eau.
Article non commandité. Laisse retirée pour les photos uniquement.