[Gaspésie, Paspébiac] Site Historique du Banc-De-Paspébiac Inc
Bon à savoir
Adresse – 76 3e Rue, Paspébiac, QC G0C 2K0
Chiens acceptés en laisse seulement
Prix – 14$/Adulte
Période d’accès – 13 juin au 25 septembre
Stationnement – Sur place
Notre visite en juin 2021
Le Site Historique du Banc-De-Paspébiac Inc est un musée sur l’histoire des pécheurs de la région. Il possède une partie extérieure et une intérieure divisées par des maisons où chacune présente un sujet en particulier.
Chaque maison possède un guide qui peut répondre à vos questions ou simplement vous expliquer ce qui se passait dans le temps de la pêche en Gaspésie. La visite peut durer un gros 2 heures si vous lisez toutes les affiches.
J’ai bien aimé que le musée ait une partie extérieure, c’est très plaisant marcher entre les différentes maisons et lire sur l’histoire tout en prenant un petit bain de soleil. On se sent plus submergé par l’histoire des lieux et tout ce qui se passait ici. Les guides étaient très sympathiques et savaient bien vulgariser les informations.
Le musée est également près de la plage du camping municipal alors après une petite saucette, pourquoi pas un petit saut dans le passé?
Si vous êtes un fan d’histoire ou que vous voulez tout simplement en apprendre plus sur la région, je vous recommande cette visite!
« C’est en 1767 que la compagnie Robin établit son quartier général à Paspébiac. L’entreprise devient un véritable empire au 19e siècle. Dans le golfe du Saint-Laurent, elle possède plus d’une trentaine de postes de pêche, que ce soit au Québec, au Nouveau-Brunswick ou en Nouvelle-Écosse.
À partir de Paspébiac, elle dirige un vaste réseau de collecte, de transformation et d’exportation de morue séchée vers les marchés d’Europe, des Antilles et du Brésil. Au retour, ses navires rapportent des produits qui sont revendus à d’autres marchands ou dans ses propres magasins généraux.
En 1838, avec l’arrivée de la compagnie LeBoutillier Brothers, le banc de Paspébiac devient une plaque tournante du commerce international de la morue. Comptant 80 bâtiments, c’est une ville grouillante d’activités : quais, ateliers, forges, dortoirs, entrepôts, bureaux… À l’époque, c’est même l’un des plus grands chantiers navals du pays.
Si elle fut l’une des grandes entreprises de son époque, la compagnie Robin a cependant été l’objet de vives critiques. Avec son système de crédit, elle a souvent créé l’endettement, la dépendance et la pauvreté des pêcheurs. En 1886, à la suite de la faillite de la Banque de Jersey, le banc de Paspébiac est le théâtre d’une véritable émeute. Menacés de famine, les habitants se voient contraints de piller les entrepôts de la compagnie.
En 1964, un violent incendie détruit la majorité des bâtiments du banc de Paspébiac. Dans les années qui suivent, ceux qui restent sont tout simplement laissés à l’abandon. C’est grâce à l’action d’un groupe de citoyens de Paspébiac qu’ils ont pu être sauvés, restaurés et mis en valeur. Ce patrimoine unique, témoignant de l’histoire des pêches dans le golfe du Saint-Laurent, est désormais classé par les gouvernements du Québec (1981) et du Canada (2001).
La compagnie Robin a cessé ses opérations au début du 21e siècle, soit après plus de 250 années d’existence. Après la Compagnie de la Baie d’Hudson, elle fut la seconde entreprise la plus durable de l’histoire du Canada. »