[Montérégie, Saint-Anicet] Village abandonné de Rivière-la-Guerre
Bon à savoir
Adresse – 1498 Chem. de la Rivière-La Guerre, Saint-Anicet, QC J0S 1M0
Chiens acceptés en laisse seulement (La laisse a été retirée pour les photos uniquement)
Prix – Gratuit
Stationnement – Sur place, dans le gazon près de la clôture
Notre visite en août 2021
Il y a 2 ans, je voulais visiter le village abandonné de Rivière-la-Guerre avec mon amie Stéphanie. On s'était rendu mais le chemin n'était pas super clair et le voisin des ruines chillait dans son champs. On était mal-à-l'aise de rouler en auto sur son terrain. Tsé, imagine, tu prends ton café sur ton perron, pis y'a une auto qui roule sur ton gazon, out of nowhere. Je voulais pas ça.
C'est cette année seulement que j'ai décidé de vaincre mes peurs de déranger le monde et de m'approcher du village. Lors de ma visite, une affiche annonçait plus clairement le chemin, ce qui m'a assuré que je n'allais pas m'enfoncer où il ne faut pas.
Les vestiges sont entourés d’une clôture. Les chiens doivent être en laisse mais comme on était tout seul, on s’est un peu gâté. Un endroit intéressant ; pour son histoire.
Un peu d’histoire
« Bien que le terme « village abandonné » s'applique au petit hameau que fut Rivière-La Guerre, il faut avouer qu'il ne reste aujourd'hui que bien peu de vestiges pour témoigner de la présence de cet ancien village écossais. Ce village n'aura vécu, après tout, qu'une trentaine d'années.
Le nom Rivière-La Guerre tire ses origines de François dit La Guerre qui vivait dans la région au tournant du XIXe siècle.
C'est à partir du milieu des années 1820 que vinrent s'installer les premiers colons écossais au village de Godmanchester, mieux connu sous le nom de Rivière-La Guerre. En 1830, le village compte 82 habitants répartis en 16 familles. Une école de rang fut en service de 1829 à 1846 et plusieurs magasins, dont un cordonnier, ouvrirent leurs portes.
Le territoire s'organise tranquillement et sera découpé en 144 lots en 1847 dont une douzaine deviendront la propriété de la Calvin Presbyterian Church. D'ailleurs, sur le plan, on retrouve des rues et une place publique. Alors que certaines de ces rues seront défrichées, dont la place publique, les travaux ne seront malheureusement jamais parachevés. Aujourd'hui, il ne reste qu'un chemin de terre en guise de la rue Elgin.»