[Laurentides, L'Assomption] Ferme Cormier

Bon à savoir

Adresse - 160 Rang L'Achigan, L'Assomption, Quebec J5W 3M7

Chiens acceptés en laisse

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Notre visite en octobre 2019

Nous sommes allées visiter la ferme en fin de saison. Il n’y avait plus de citrouilles à cueillir dans les champs ; elles étaient toutes au comptoir. Par contre, on nous a permis d’aller nous balader dans les champs afin de profiter du coucher de soleil.

Sur place, on retrouve une panoplie d’activités, parfaites pour toute la famille ! Il y a des jeux et des jouets pour les enfants ; un parcours en hauteur grâce à des balles de foin, quelques animaux de la ferme, un vieux wagon de train à visiter. Les chiens sont permis dans tout ça, en plus d’être accepté dans la boutique.

Stéphanie en a profité pour faire le plein de courges ! Nous reviendrons certainement l’année prochaine pour l’auto-cueillette ! L’endroit est superbe.

Un peu d’histoire

« L’histoire de la famille Cormier à L’Assomption débuta lorsque François Cormier, alors âgé de 10 ans, s’y installa avec sa mère en 1759 après avoir été obligé de fuir l’Acadie. Trente ans plus tard, le 27 février 1790, il acheta sa troisième terre, la 143. François n’y habita pas, mais la cultiva avec ses deux fils. Cette terre, où sont aujourd’hui situés la maison et les bâtiments de la ferme Cormier, passa ensuite de génération en génération par Benjamin, Urgel, Alfred, Joseph, Albani et André Cormier.

Lorsqu’Albani en prit possession, il s’agissait d’une entreprise laitière de vaches Ayrshire. Bien qu’il conserve le troupeau laitier de nombreuses années, il avait aussi entrepris de cultiver une petite superficie de framboises avec sa femme Rolande Drouin. Celle-ci cueillait les framboises le matin, et Albani allait ensuite les vendre au village après le travail dans l’étable.

Plus tard, lorsque la COOP de L’Assomption ouvrit une usine de transformation de fraises, Albani et Rolande implantèrent leur première parcelle de fraises. Ils les livraient chaque jour à leur voisin de la COOP, où les fraises étaient congelées principalement pour l’exportation aux États-Unis. Cependant, lorsque l’usine ferma, Albani décida d’installer une petite table dans le hangar, autrefois maison de ses parents, afin que les villageois qui avaient pris l’habitude d’aller chercher des fraises à la COOP puissent se les procurer directement à la ferme.

Ce petit point de vente prit de l’importance avec l’encan du troupeau laitier en 1976, et les choses accélérèrent davantage en 1987 lorsqu’André prit officiellement la relève de la ferme. Deux terres adjacentes seront achetées, augmentant la superficie de production à 200 acres (81 hectares). Les bâtiments de ferme furent modernisés et les terres furent drainées et nivelées.

Le kiosque bénéficiant d’un achalandage de plus en plus important, André prit la décision de miser sur la diversité. Il choisit d’abord une culture méconnue dans la région en implantant sa première aspergeraie dans les années 1990. Il fallut faire connaître ce légume à la population, qui l’adopta cependant rapidement.

En 1997, la première des six serres destinées à la production de tomates et de concombres fut construite. Au début des années 2000, les cultures de citrouilles et de courges se sont ajoutées et, sensible aux gens désireux de profiter du plein air, André leur offrit rapidement de les cueillir eux-mêmes au champ.

Finalement, en 2007, un nouveau type de production s’installa à la ferme avec la construction d’une cuisine de transformation. La transformation des surplus de fruits et de légumes allait assurer aux Cormier d’être bien occupés toute la saison! »


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